« Revenez vers le Seigneur en lui apportant ces paroles : Pardonne nos fautes et accepte ce que nous offrons de bon. » (Osée 14, 2)
De nos jours, nous avons des difficultés à accepter nos péchés car ils sont très lourds à supporter. Quand je fais un péché, je me sens si petit que j’ai du mal à digérer. Je me sens bafoué, sale, etc. Je ne comprends pas pourquoi je me culpabilise sur une chose qui est déjà faite et sur laquelle je ne peux pas retourner. La bonne action est de s’aider de l’Esprit Saint par le discernement car Dieu nous a donné des armes pour lutter contre le mal et nous pouvons aussi compter sur l’aide des prêtres ou des frères et sœurs.
Et c’est là que j’ai trouvé une solution : Ne regarde pas tes péchés, regarde le bon à travers ton cœur car l’ennemi sera toujours là pour t’anéantir de tout ce que tu aimes. Je dois continuer à faire ce travail sur moi car il faut lutter contre le péché car c’est un combat à mener toute la vie jusqu’à la mort. Laissez vous guider par l’Esprit car il vous emmène vers le Père. Comme par hasard, j’entends ce verset qui fait rejaillir subitement mon passé.
« car je ne suis plus en colère contre lui. » (Osée 14, 5)
Seigneur, j’ai été attiré par ce bout de phrase car il me concerne beaucoup. Ma vie de chrétien n’est pas toujours facile. Elle est la source de beaucoup de reproches et discussions vives et douloureuses avec mes amis(ies). Mais j’ai décidé de suivre un chemin avec le Seigneur qui me permet de m’épanouir dans ses bras grands ouverts.
Quand je racontais à mes amis mon histoire avec ce personnage magnifique, j’avais du mal à évangéliser. J’avais honte et j’étais en colère contre moi.
Ils me disaient : « qu’est ce qui t’arrive, quel changement as-tu fait dans ta vie. »
Je répondais : « je n’étais pas heureux de cette vie que je menais et qu’il me manquait une pièce. »
L’autre me répondait « tu es fou, tu n’as rien fait, tu penses que tu vas t’en sortir ?»
Et je lui répondais en toute simplicité « qui es tu pour me contredire, me juger ? »
Au final je sais que je devrais les affronter coûte que coûte car c’est moi qui décide. Je ne pouvais continuer avec ces conversations sans intérêt, j’étais hors de moi à cause de mes propres amis.
Je ne peux pas faire machine arrière et je sais que je dois poursuivre mon chemin avec ce grand homme qui fait des merveilles pour moi. La simple chose que je peux vous dire mes frères et sœurs : ne vous laissez pas submerger par une simple colère car Dieu est là.
Confie toi à lui et il fera des merveilles.
Simplement j’ajoute mes demandes de pardon et mes remerciements que je n’ai pas eu le temps de dire dans le groupe de prière.
Seigneur, je te remercie pour cette journée que tu m’as donnée, les souffrances que j’ai subi, mes épreuves, des « on dit », merci pour le parcours que je mène avec toi même si je suis infidèle à mes prières personnelles. Je te demande de me relever. Pardon pour mon agressivité envers les gens avec qui je ne m’entends pas.
Edouard
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- Le texte de ce mardi :
Osée 14, 2-10, Psaume 116
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